Notre
livre sur l’éléphant de la Bastille (voir article ci-dessous) a su séduire la
critique.
Après "Le ciel de Louis XIV" autour des globes de Marly, le deuxième opus de la collection Curiosités |
« Feuilleter ce petit bijou d’édition éveille donc un plaisir d’autant plus addictif que la rêverie et la réflexion qu’il inspire sont sublimées par une iconographie somptueuse » souligne Guillaume Lévêque sur le site des Clionautes. « Ce très joli petit album collectif, aussi savant que soigné, doit légitimement attirer l’attention de tout passionné du Premier Empire comme de tout amoureux de Paris… » poursuit-il.
Justement. Parmi les passionnés du premier Empire, Irène Delage,
récemment auteur avec Chantal Prévot d’un très bel Atlas de Paris au temps de
Napoléon, écrit sur le site de la Fondation Napoléon : « Ce magnifique ouvrage,
très richement illustré, nous relate l'aventure symbolique et architecturale de
ce monument étonnant ». La revue Napoléon Ier évoque pour sa part «
l’incroyable projet dans un somptueux ouvrage ».
Et tous les critiques de souligner la grande richesse iconographique de
l’ouvrage, tant pour les illustrations (VMF : « d’innombrable représentations
graphiques rassemblées dans ce livre racontant cette passionnante histoire),
que pour les images virtuelles (Sylvain Alliod, dans La Gazette Drouot : « Hubert Naudeix, spécialiste de la restitution en 3D, s’est penché sur un cas
bien singulier… »).
Parmi les images 3D, mention spéciale pour les dernières pages de
l’ouvrage proposant des photomontages mettant en scène l’éléphant virtuel en
lieu et place de la colonne de Juillet. Et si l’éléphant de la Bastille avait
vraiment été construit, à quoi aurait donc ressemblé notre place de la Bastille ? nous étions-nous interrogés, mi sérieux, mi-amusés. Antoine Reverchon dans Le
Monde évoque ainsi : « Le dernier chapitre n’en est pas le moins surprenant :
la magie du photomontage photographique numérique permet de substituer
l’éléphant impérial à la familière colonne dans le paysage contemporain
parisien, des manifs du 1er mai à la Bastille à l’Opéra du même nom ». « Cette
substitution exotique est une heureuse surprise dont la vision s’insère
harmonieusement dans ce cadre conventionnel en prenant un cachet éminemment
parisien... et fait aussi la démonstration du potentiel esthétique et
touristique qui aurait pu en résulter » achève Guillaume Lévêque.
« L’éléphant de Napoléon » a été
choisi dans les sélections « Beaux-livre » de Noël 2014 par Le Monde et
Télérama.
Paris oublie trop souvent ce qu’il doit à Napoléon.
Une prochaine exposition au Musée Carnavalet devrait réparer cet oubli.
Mais nous en reparlerons…
A lire
L’éléphant de Napoléon, par Matthieu Beauhaire, Mathilde Béjanin et
Hubert Naudeix
Ed. Honoré Clair, 2014
Pour poursuivre sur le même sujet :
Atlas de Paris au temps de Napoléon, par Irène Delage et Chantal Prévot
Ed. Parigramme, 2014
Napoléon Ier et Paris, par Georges Poisson
Ed. Tallandier, rééd. 2002